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  • : patrimoine de la ville de PERTUIS
  • : L’association PATRIMOINE A VENIR a pour but la valorisation et la sauvegarde du patrimoine historique matériel, architectural et paysager de la ville de Pertuis; et plus particulièrement d’initier, d’encourager et d’accompagner toutes ls propositions, les actions, les manifestations qui tendent vers ce but.
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21 septembre 2010 2 21 /09 /septembre /2010 18:15

Patrimoine avenir Pertuis et la direction du patrimoine

 organisent une conférence sur le thême des bastides autour de Pertuis.


le 28 septembre à 18 heures 30 à la Chapelle de la Charité


Jean Viard, sociologue et directeur de recherches à l'institut de sciences politiques, nous fait le plaisir d'être notre interlocuteur.


Le thème choisi est naturellement : "la sociologie des bastides provençales".

 

viard

 





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16 juin 2010 3 16 /06 /juin /2010 18:53

Patrimoine à Venir en partenariat avec la direction du Patrimoine de la ville de Pertuis

à l’occasion de la journée Patrimoine de pays avec le soutien du Parc Régional du Luberon,


organisent le dimanche 20 juin 2010 un circuit découverte  sur la route des bastides

 

 nous vous invitons à découvrir sur une journée de visites commentées : quatre bastides aristocratiques

La Loubière, Tournemir, les Vagues et le Grand Calfamand (XVIe siècle).


N’oubliez pas de prévoir votre pique-nique car nous ferons une pose déjeuner à Tournemir afin de pouvoir repartir ensuite dans l’après midi vers le Grand Calfamand.

 

Rendez-vous à 10 heures devant l’Office du tourisme de Pertuis

 

Renseignements et réservation 06.47.64.35.39 ou patrimoineavenir@orange.fr

(Inscription limitée à 50 personnes, réservation obligatoire pour cette journée champêtre)

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23 mai 2010 7 23 /05 /mai /2010 12:29

 

  Patrimoine avenir Pertuis  , la direction du patrimoine et la ville de Pertuis

 organisent une conférence sur le thème "Bastides Provençales: architecture, décor intérieur, art de vie..."


le  mardi 8 juin à 18 H 3O à la chapelle de la Charité


Chercheur en Histoire de l’Art à l’Université de Provence,  Gilles MIHIERE enseigne l’architecture et les Arts décoratifs. Passionné par la Provence, il aime profondément sa terre natale, et s’attache par ses écrits à la présenter et la faire vivre ou revivre de la manière la plus juste et authentique.


Un apéritif clôturera la soirée, il vous permettra de rencontrer Gilles MIHIERE et les membres de l'association " Patrimoine avenir Pertuis "


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13 mai 2010 4 13 /05 /mai /2010 20:03

 

 

 

Les bastides de la route de la Loubière

 

Suite à la conférence de M.Michel Fraisset qui a annoncé 61 « bastides » dans le terroir de Pertuis, on peut rappeler ici, à propos des bastides, que sur le cadastre de 1764 tout le bâti situé hors de la ville est libellé « bâtiment », qu’il s’agisse d’une grande propriété avec bâti, simple maison ou bâtiment agricole.

La bastide des « Vagues » et celle de « Tournemire » sont établies dans une partie de la commune de Pertuis dénommée Tournemire. « Tournemire » est aussi utilisée pour désigner la bastide de la Loubière avant son occupation par Dominique de Bonaud sieur de Lubière.

Tout le quartier est ainsi désigné par la colline de forme allongée le dominant: du provençal « tor » : colline et « mirar » : regarder. D’après J.M.Marsily ce lieu s’est appelé à l’origine

« Fornamière » du patronyme « Fornamira » famille qui y aurait fondé une colonie gallo-romaine. Au fil des ans les Pertuisiens remplacèrent « Fornamire » par « Tournemire ».

 

La bastide des Vagues : Jean Vague achète, le 6 février 1775, une bastide et son affart à Marguerite de Bessière, héritière des hoirs de Jean Joseph Brunet (maire de Pertuis en 1704 mort de la peste en 1720).

Depuis la fin du XVIIIè siècle et jusqu’au début du XXè siècle cette bastide a appartenu à la famille Vague. De nombreuses fois remaniée, il reste un four à pain, une pile et une aire de battage.

 

La bastide de Tournemire : Jean Vague avait acheté, le 1er février 1775, cette bastide toutes ses dépendances, ses terres incultes ou cultivées, quelques jours avant celle des Vagues.

les vagues 2

les vagues


La bastide « Tournemire » avait été, au XVIIè siècle, la propriété de Jean Pierre Monier, médecin du Roy, dont un des fils Jean avait hérité en partie. Rappelons que ce dernier (prêtre) est le célèbre historien de la ville de  Pertuis.

Après la famille Vague cette bastide a été la propriété de Joseph Léonard, marquis de Castellane. C’est ce que nous apprend un acte notarié établi, lors de son rachat le 17 février 1821 par les sieurs Jean, Etienne, François, Xavier Michel et Honoré, Valentin Michel. Si Jean, Etienne, François Xavier rachète les 2/3 du domaine, Honoré Valentin ne rachète, pour sa part,  qu’un tiers : la partie dite « domaine rural de l’Abaye ». Les confrants cités, lors de ces négociations ne laissent aucun doute : la bastide de « Tournemire » ses dépendances et ses terres ont appartenu au marquis de Castellane.

 L’édifice a été de nombreuses fois remanié mais les propriétaires actuels ont restauré un magnifique plafond à la française et une très belle fenêtre à meneaux.

Tournemire PertuisTournemire

 

La bastide de « Castellane »,  située elle aussi sur la route de La Loubière, proche de celle de Tournemire, a gardé la dénomination de la célèbre famille noble qui en était propriétaire en 1730. La famille de Castellane la détenait des Pontevès qui la possédaient en 1692. Cette bastide est constituée d’ajouts successifs de corps de bâtiments, mais a sans doute gardé son escalier tournant suspendu et ses décors de gypseries.

 

La Gardeselle, bastide construite en 1552, reconstruite en 1613 pour Jean Aymar, viguier et garde-sceau de Pertuis, elle abritait sous le même toit le logis du maître, le logis du fermier et les parties agricoles.

la gardeselle Pertuisla Gardeselle

 

 

  Marie-Thérèse   

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11 mai 2010 2 11 /05 /mai /2010 10:26

la Loubière pertuis

Cette bastide fut construite dans la seconde moitié du XVIè siècle par Maître Guillaume  d’Aymar, conseiller au Parlement de Provence en 1554 et conseiller du Roi il exposa plusieurs fois sa vie au service du Royaume lors des guerres de la Ligue..

Guillaume d’Aymar habite une maison au quartier Saint-Pierre. Il a d’autres biens fonciers dont de nombreuses terres au plan de Tournemire.

Sur ces terres de Tournemire, environ 400 ha, Guillaume d’Aymar fait construire en 1555  un corps de logis et une étable. A cette époque,  en Provence,  des demeures  ou bastides se multiplient par goût de la nature et comme agrément, afin de fuir l’insalubrité des villes et la peste.

Cette bastide doit son nom à Dominique de Bonaud sieur de Lubière qui en devint le propriétaire dans la première moitié du XVIIè siècle.

 la Loubière bassin Pertuis

Si la bastide est un lieu d’exploitation agricole, elle est aussi  un lieu de loisirs saisonniers aussi devient-elle  aristocratique.

Ainsi le sieur de Lubière fit-il  beaucoup de réparations à la bastide qui devint un petit château. Puis il sollicita le Roi pour que ses terres de Tournemire soient érigées en fief. Sa requête fut rejetée. La commune l’acheta en 1666 et la revendit un an plus tard aux frères Jean et Claude Cornarel, bourgeois de Pertuis.

En 1730, la bastide appartenait à Joseph de Bonadonna, mari de Anne, fille de Jean Cornarel

Ce sont leurs petits enfants qui vendirent une moitié de la bastide à M. de Viany .

A la suite d’alliance  et de donation c’est à  M. et Mme Morel  (fille de Gaspard Joseph Antoine Cornarel) qu’appartint la bastide dont hérita leur fils Isidore Morel.  Il la laissa à sa mort (février 1888) à son neveu Henri de Faucher.

La bastide fut rachetée ensuite par Pierre de Faucher frère d’Henri.

La Loubière est une bastide aristocratique située au pied de la colline des Trois Frères.

L’édifice donne au sud sur une cour d’honneur, face à la Durance, fermée à l’O et à l’E  par un mur. Il comprend à l’ouest des bâtiments d’exploitation. Aux angles de cette cour d’honneur, en ressaut dans le bassin central, se trouvent deux pavillons. Celui qui se situe à l’est  est intact et a conservé son pigeonnier.

la-Loubiere-le-pigeonier-Pertuis.jpg

La bastide est séparée du jardin en contrebas par trois bassins alignés, traversés au centre par un pont. 

Le logis comprend deux parties distinctes séparées par un refend. Il a conservé l’intégralité de ses élévations originelles. La partie postérieure est centrée sur une cour intérieure avec à gauche,  en entrant,  la cage d’escalier tournant autour d’un mur noyau et contre le mur nord,

un puits dans une niche.

la loubière le puit pertuisla loubière le puit de lumière pertuis

La bastide de la Loubière est inscrite monument historique depuis le 16 novembre 1989

 

Marie-Thérèse 

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26 avril 2010 1 26 /04 /avril /2010 18:09

saint Colomé Pertuis

 

Petite bastide bourgeoise du 1er quart 19e siècle ; 2e quart 19e siècle.

Constitué d’un corps d’habitation rectangulaire, àccoste au nord d' une remise et à l' est d'un pigeonnier, sur la façade sud un cadran solaire peint.

 

st Colomé le puit Pertuis

un puits couvert d' une coupole et un bassin monolithe

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22 avril 2010 4 22 /04 /avril /2010 09:23

Patrimoine avenir Pertuis, la direction du patrimoine et la ville de Pertuis

 organisent une conférence sur le thème "des bastides Aixoises aux bastides Pertuisiennes"


le Mardi 4 mai à 18 H 3O au Théâtre Municipal


Michel FRAISSET, sous-directeur de  l'Office du Tourisme d'Aix en Provence et directeur  de l'Atelier Cézanne, auteur du livre "Pertuis, capitale du Pays d'Aigues", nous fait le plaisir d'être notre interlocuteur.

 

Nul doute qu'après son exposé, les questions fuseront et la discussion s'engagera.

Un apéritif clôturera la soirée.

 

carton INV Michel Fraisset pertuis

 

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12 avril 2010 1 12 /04 /avril /2010 15:52

carton INV Michel Fraisset pertuis

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6 avril 2010 2 06 /04 /avril /2010 20:32

 

Nous avons le regret de vous annoncer l'annulation de la conférence de M. Jean VIARD.

En effet, pour des raisons de santé, M. Jean VIARD a dû annuler sa conférence sur la sociologie des bastides.


Les membres de l'association étaient présents à la Chapelle de la Charité pour accueillir tous ceux qui n’ont pu être joints.

 

conférence jean viard pertuis

 


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22 mars 2010 1 22 /03 /mars /2010 20:44

A l'occasion de notre "année des bastides", il nous est apparu intéressant de mettre à l'honneur ce texte de Marie Mauron à propos de nos "maisons.

 

 

PRIERE POUR  FAIRE RESPECTER LA PROVENCE

 

MARIE MAURON *

 

Naguère encore on "réparait" les maisons qu'abimait le temps et, selon les besoins des familles en voie d'accroissement, des jeunes couples à adjoindre aux anciens, des disponibilités en argent, on aménageait le logis pour la commodité, l'hygiène, le plaisir du chez – soi, du nid.

Et la maison restait harmonieuse avec ses ajouts, ses volumes nécessaires, la joie des yeux ajoutée à tout fonctionnel. C'était le maçon du pays qui, dans le vieil esprit traditionnel, sachant son métier bâtisseur,bâtissait sans rien profaner. Car il aimait cette terre, ce toit dont il devenait responsable.

 

Aujourd'hui, l'étranger au pays y arrive avec son argent, ses projets qui n'ont nul rapport avec rien içi, ajoute des toits aberrants au véritable, sème du gazon normand qu'on arrose journellement, la piscine qui privera d'eau l'environnement paysan, car la sécheresse est venue non pas de la rareté des orages mais de l'assèchement systématique des marais et de l'endiguement de tout fleuve, toute rivière, toute nappe que le sondage peut atteindre.

 

Ajoutons y les grandes baies au nord,(pour la fraicheur, sans souci du mistral) et au sud, pour la religion du soleil, dans cette Provence ou les naturels ont tendance à s'en protéger, à la saison caniculaire. Parce qu'ils sont eux des retardés !

A tout cet enlaidissement, joignez les barbelés qui clôturent, défendent, interdisent l'accès aux autochtones devenus l'Etranger, placardez Chiens Méchants, Propriété Privée, Accès strictement interdit et vous saurez pourquoi les Provençaux, si naturellement hospitaliers, souriants et affables, se renfrognent devant leur pays vendu et dénaturé.

 

Pitié pour une terre, un habitat humain, civilisé, que sa beauté a jeté en proie au profit d'ailleurs.

Pitié pour ses moeurs, ses coutumes,sa langue encore vivante et que l'on tue en s'en moquant, en la chansonnant d'un biais ridicule et méchant.

Pitié pour ses paysages si nobles que les pergolas, les piscines, les gazons saisissent de non-sens.

Pitié pour ses racines paysannes, bergères, artisanales, saines, laborieuses, qu'on pietine et qu'on écrase avec du frelaté à la mode. Une mode d'où ?

Pitié pour cet amour du sol, du toit, du ciel,de la mer, de la fête et de la langue de chez nous que nous étions heureux d'offrir, nous Provençaux, et qu'on nous tue !

 

  *MARIE MAURON, "la grande dame de Provence", née en 1896, décédée en 1986 à Saint Rémy de Provence, écrivain et poête.

Héritière des grands poêtes Provençaux, elle a chanté totue sa vie sa terre, ses légendes, ses traditions. Elle a été élue Majoral du Félibrige en 1969 (cigalo d'Irlando); un collège porte son nom à Pertuis, comme dans de nombreuses villes de Provence.

Elle a écrit des quantités d'ouvrages parmi lesquels:

      -      En parcourant la Provence,  Grand Prix Rhodanien de Litttérature en 1954,

Mes grandes heures de Provence, Prix de l'Académie Française en 1962,

Lorsque la vie était la vie, grand prix litteraire de Provence en 1971.

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