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  • : patrimoine de la ville de PERTUIS
  • : L’association PATRIMOINE A VENIR a pour but la valorisation et la sauvegarde du patrimoine historique matériel, architectural et paysager de la ville de Pertuis; et plus particulièrement d’initier, d’encourager et d’accompagner toutes ls propositions, les actions, les manifestations qui tendent vers ce but.
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25 janvier 2011 2 25 /01 /janvier /2011 19:07

discours de présentation du livre de Marie-Thérèse Fouilhé,

PERTUIS se raconte

 

M. le Conseiller Général M.Lovisolo je suis honorée  de votre présence

M. le Maire de Pertuis, Vice-Président de la Communauté du Pays d’Aix Délégué au Développement Economique et aux zones d’activités  je suis honorée de votre présence, de celle de M.Jacques Barone, votre adjoint délégué à l’Education et au Patrimoine

 

Je suis honorée M.Jean Viard Maître de Recherche  au C.N.R.S. Je vous remercie de votre présence. Vous êtes avec votre épouse les fondateurs des Editions de l’Aube à La Tour d’Aigues.  Vous avez bien voulu Monsieur. écrire la préface de ma monographie, et soyez ici grandement remercié. Vous avez su exprimer avec humour la relation privilégiée que j’ai eue avec les Pertuisiens même ceux du Moyen-âge lorsque vous écrivez   Marie-Thérèse Fouilhé a visiblement parcouru la ville en tous sens, par tous les temps, et j’allais dire, à toutes les époques, car elle nous raconte…  les guerres de religion les fêtes de Pâques de 1789  comme si elle y était Peut-être y était- elle d’ailleurs ?  ce qui a beaucoup amusé ma petite fille

 

 Je remercie les conseillers municipaux ici présents, leur présence me conforte dans l’idée que j’ai eue de rédiger l’histoire des noms de Pertuis afin d’emmener le citoyen lambda dans une promenade éclairée à travers les rues de cette ville pour l’en aimer que mieux.

                                                      //////// :

 

Un vent d’est a soufflé vers l’ouest… avec lui fut emmené en France métropolitaine, à Pertuis, une Réunionnaise qui s’y est installée ayant dans ses bagages la devise de son île natale « florebo quocumque ferar » où que je sois je fleurirai. Ainsi l’indigène arrivée de ce coin de France de l’Océan Indien est-elle devenue une Réunionnaise endémique de Pertuis.

Cette endémie n’est ici pas une maladie mais « un plus » génétique  ayant permis une rencontre avec l’histoire de Pertuis d’où cette monographie et ce partage sous la forme d’un ouvrage intitulé « A travers ses rues Pertuis se raconte »

Je ne prétends pas apporter des recherches fondamentales ni modifier l’ensemble des travaux déjà effectués sur cette ville. Cette monographie n’est qu’une modeste contribution pour  que cette cité et son histoire aillent vers le grand public, éveillent la curiosité et soient mieux connues par ceux qui le souhaitent ou par ceux qui la visitent. Mon objectif est d’établir des échanges fructueux entre les habitants  de créer une façon de sentir et de vivre qui colle à notre cité. Je n’ai pas pu inclure un plan de la ville au format du livre qui soit lisible  ce qui est regrettable j’en conviens et je m’en excuse.

 

 

 De même M. Armelin et moi même avons constaté que certains exemplaires avaient des défauts. Nous nous efforçons de les découvrir et de les sortir de la vente.  Toutefois si vous avez acquis un exemplaire présentant une anomalie, n’ hésitez pas à l’échanger.

 

Ainsi l’émigrée du dedans, avide de découvrir la ville qui l’avait accueillie  a eu très vite le nez levé vers les plaques portant les noms des rues. Ses interrogations se sont portées sur le choix qui avaient motivé ces appellations.

Ces interrogations n’ont pu aboutir que grâce aux recherches aux Archives Communales (A.C.). alimentées  par des documents et ouvrages tel l’Inventaire Général des Monuments et des Richesses Artistiques de la France Commission Régionale de Provence cantons Cadenet Pertuis dont les recherches et la rédaction ont été réalisées sous l’autorité de Mme E.Sauze  directrice de la D.R.A.C.

.

Mme Marsily n’a pas pu être présente. Le Docteur Marsily, son mari que l’on cite à propos de l’Histoire de Pertuis a écrit de très nombreux ouvrages sur cette belle ville. Je les ai eus de  nombreuses fois en main lors de mes recherches. Ce qu’il faut regretter c’est qu’ils ne soient plus réédités. Ils sont toutefois  consultables aux Archives Communales.

Je salue la présence de Mme Gisèle Sala qui a tant œuvré pour structurer les Archives Communales amplifier ses richesses, sauvegarder les  documents,  être disponible. Ce sont dans vos nombreux travaux et ouvrages Mme que j’ai puisé d’utiles et nécessaires renseignements.

 

La liste est longue des auteurs qui ont permis que mon ouvrage aboutisse : le livre de Michel Fraisset : Pertuis Capitale du Pays d’Aigues, celui de M.Geoges Reynaud : Mémoire en Images Pertuis et bien d’autres auteurs cités en référence dans l’ouvrage.

 

 

C’est grâce à Mme Sala, à ses collaboratrices Mmes Josiane Cairé, Isabelle Wangler, à mes amis Mmes Alphand Monique, Christiane Boekholt, Espitalier Baty, Louisianne Guiraud,  Jacqueline Mouries et Mrs Fehr Rudolph, Pierre Mahé, Christian Gaillard  que textes et photos ont pu être élaborés et je les remercie vivement

 

Je  remercie tout particulièrement M. Gaillandre pour l’ensemble des photos de cette mono et l’idée fort généreuse des dédicaces dans ce bel atelier dans les remparts avec le vieux moulin à huile…

 

 

et M.Armelin et son entreprise, ses collaborateurs. Tous ont  conjugué leurs talents, leurs techniques, leurs conseils pour que cet ouvrage soit à l’image de ce que je recherchais.

 

Ce que je recherchais ? Satisfaire mes curiosités concernant le stock extraordinaire que constituent les noms donnés à des portions  d’espaces urbanisés et de les expliquer.

L’objet toponymique n’est pas qu’une attention relative au seul nom… il est  indispensable d’expliquer le choix, l’origine et la date de la décision, l’emplacement choisi, le symbole dans lequel s’inscrit le  nouveau nom, les imaginaires sociaux que  ce choix révèle, l’identification                                     

des porteurs de mémoire je pense avoir répondu dans cet ouvrage à ces exigences

 

Les désignations toponymiques lorsqu’on démonte les processus offrent matière à comprendre le fonctionnement d’une société humaine. Elles ne se réduisent pas à la question des origines aussi prestigieuses soient-elles

 Prenons à Pertuis  l’exemple de la place Jean Jaurès

Ce grand républicain de grande culture qui a été victime du climat d’énervement d’anxiété en 1914 fut réhabilité dans les années 1920. Partout en France, après la guerre 1914-1918, on inaugurait statues, monuments plaques et groupes scolaires à la mémoire de Jaurès le pacifique.

A Pertuis ce n’est  que le 25 février 1926 qu‘en Conseil Municipal  M. Barle  fit une proposition : « pour honorer en notre ville la mémoire du grand citoyen Jaurès de donner à la partie du 4 Septembre située entre l’hôtel du Cours, l’hôtel de Provence, le Café Thomas, le coin de la Belle Jardinière et la rue Colbert la dénomination Jean Jaurès »

                                       

 L’emplacement choisi est prestigieux, bien achalandé. On réduit une autre place pour accorder une partie  à Jaurès le pacifique. Cependant réduire la place du 4 Septembre n’a pas dû être facile. Son appellation avait été décidée dès le 5 Septembre 1870 et là aussi l’enthousiasme du  Conseil Municipal  se lit dans la lecture du compte rendu de ce Conseil. Ce dernier avait fait la Proclamation de la République suivie  de la lecture de l’Etablissement du Gouvernement provisoire et de sa composition. Au cours de cette séance de décision, les citoyens membres du Conseil avaient déclaré ce qui suit : 

Forts des suffrages presque unanimes  de leurs concitoyens et puisant dans leurs sentiments démocratiques l’énergie virile nécessaire à l’accomplissement des grands actes de la vie politique  se sont constitués en comité d’actions  aux cris mille fois répétés  de Vive la République.

Ce 5 Septembre ils n’avaient pas hésité à supprimer instantanément l’appellation séculaire de la Place des Greniers publics pour marquer leur adhésion à la République en la dénommant Place du 4 Septembre. C’est encore à une réaction aux vibrations de  l’Histoire nationale que la place du 4 septembre avait été amputée afin d’honorer J.Jaurés. Dans beaucoup de villes des rues sont dénommées J.Jaurès  mais leur dénomination n’a pas la même symbolique qu’ à Pertuis où le choix, l’emplacement, l’imaginaire, l’identification sont donnés dans mon ouvrage. Vous trouverez les symboles des choix : tel celui du Cours de la République, celui de la Place Mirabeau et  bien d’autres… Vous y découvrirez aussi  de surprenantes appellations…et facéties…

Vous comprendrez pourquoi mes recherches terminées j’ai eu envie de les  partager sous la forme de cet ouvrage : ce qu’on connaît bien, en l’occurrence la cité, on l’aime mieux et on la respecte.

Marie-Thérèse Fouilhé  ce samedi 22 janvier 2011

 

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commentaires

C
Je remercie infiniment Marie Thérèse Fouilhé pour ce livre merveilleux.Je suis native de pertuis depuis au moins 4 générations,avec mon père nous sommes nés rue des "Faubourgs",probablement dans<br /> une batisse qui a appartenu au couvent des Ursulines.grace à vous j'ai pu connaitre l'histoire de Pertuis.Je vous adresse toutes mes félicitations pour l'énorme travail de recherches que vous a<br /> demandée cette oeuvre.Encore merci,Régine Coutel
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P
<br /> <br /> merci<br /> <br /> <br /> <br />